Alessandra d’Angelo, publié en mars 2018 dans Soirmag
Une méthode d’audition judiciaire qui vient d’être utilisée en Belgique avec une mère infanticide
Un protocole strict comme garde-fou
L’utilisation de l’hypnose dans le cadre judiciaire a débuté aux États-Unis dans les années septante. En Belgique, elle a été valorisée dans le contexte judiciaire à partir de 1994. Elle a, notamment, été utilisée dans des dossiers comme les Tueries du Brabant ou encore l’affaire Cools. Dans
notre pays, l’hypnose judiciaire est soumise à un protocole très strict élaboré par une commission en 1999. Elle est organisée dans le cadre d’une expertise judiciaire, et uniquement à la demande d’un magistrat. Les sessions sont filmées. L’expert est seul avec le sujet. Afin de ne pas être influencé, l’hypnotiseur ignore absolument tout concernant les éléments de l’enquête. Suspect, victime ou témoin, la personne qui se soumet à
l’exercice doit avoir marqué son accord.
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