Jeudi j’ai pris la route de Bruxelles en Belgique.
Je me pose à La Hulpe pour suivre 4 séances d’une thérapie « nouvelle».
Thérapie qui porte le nom de PTR (Psychothérapie du Trauma et Réassociation).
Avant de vous parler de la thérapie, je vous parle de moi, de ce » moi » qui m’empêche de vivre heureux. Dans ce moi, je dors peu ou mal, je suis régulièrement confronté aux angoisses et aux peurs.
J’ai particulièrement peur des portes, de la salle de bain.
Je vois mon prédateur partout, dans ma maison, dans la rue et je sens toujours son odeur plus de 30 ans plus tard…
Je suis donc un peu comme vous…
En thérapie PTR, le premier sentiment de bien-être vient de cet échange verbal entre Gerald Brassine et moi.
En quelques minutes je sens que le canapé se transforme en espace à moi et je peux m’installer, prendre mes aises.
Mais je fais de la résistance, je suis encore sur mes gardes, peur de me faire piéger par quelque chose de » louche « .
J’avoue que quand je sorts de la première séance j’ai dis » ça n’ira pas « …c’est sans penser que la voix de Gerald Brassine continue à me parler inconsciemment et perce doucement ma carapace.
Car le mot est dit » DOUCEMENT » c’est la base de la thérapie…de la douceur pour soigner.
Seconde séance, je suis invité à rentrer dans un monde où je suis bien…
Les mots de Gerald Brassine associé au monde où je suis bien anesthésie mes “plaques sensibles”
Je rentre progressivement dans un état modifié qui me permet de travailler en douceur sur mes traumatismes. Cette thérapie est douce- j’insiste encore – et j’ai senti les résultats dés le premier soir.
Et puis de nouveaux mécanismes se mettent en place, de séance en séance…
Une désensibilisation progressive des zones où le mal c’était incrusté…
Vous dire qu’il n’y a pas de souffrances ou de pleurs serait vous mentir, car nous touchons des zones sensibles. Si je pouvais pas aller plus loin, pour retrouvé le calme il faut effectuer « un travail » important, celui de retourner rapidement dans le « monde où je suis bien » et on avance ainsi à petits pas….
Imaginez seulement….
Depuis je dors comme un « bébé » au moins 7 à 9 h… sans interruption.
· Je ne sens plus l’odeur de mon prédateur…elle remplacée par une autre odeur bien plus agréable.
· L’image de mon prédateur est réduite à une image ridicule.
· La salle de bain ne me « crispe » plus comme avant…
Maintenant, ce n’est qu’un début, je retourne en novembre.
Quelques explications pour comprendre la technique PTR:
Ces dernières années, Gérald Brassine s’est particulièrement occupé de la prévention et du traitement des abus sexuels, ce qui l’a amené à développer des outils spécifiques pour le traitement des traumatismes les plus sévères issus tant des abus sexuels que des tortures et autres faits de guerre ou de violence.
Les outils thérapeutiques qu’il utilise, regroupés sous le nom de PTR (psychothérapie du trauma et réintégration), sont respectueux des résistances du patient. Ils permettent de supprimer les douleurs émotionnelles et psycho-somatiques et de rendre une confiance dans ses ressources propres par une relation de collaboration qui utilise la créativité et la reprise de contrôle sur lui-même par le patient.
Techniquement, le travail se fait, pour l’essentiel, par un échange verbal qui ramène le patient à un état modifié de conscience qui correspond à celui dans lequel le traumatisme a été contracté. Outre l’avantage d’être une thérapie douce, la PTR génère des résultats rapides.