Ceux qui sont partis nous manquent….
« Faire son deuil » n’est jamais facile, on traverse toutes sortes d’étapes : l’immense et terrifiante tristesse du vide d’abord, et puis souvent, un peu après, la colère contre celui ou celle qui s’en est allé en nous laissant planté(e) là…
Ah, la colère contre les morts ! Pas facile à gérer, pas facile à admettre et encore moins à dire parce que ce n’est pas « bien vu » de manifester cette émotion mal aimée dans de telles circonstances. Alors on refoule, on ravale la rage et ça fait mal, comme un mélange toxique qui alourdit le cœur.
Et puis, parfois, vient s’ajouter la culpabilité : de ne pas avoir pu aider, de ne pas avoir compris, de ne pas être passé voir la personne une dernière fois, de ne pas avoir eu le temps de dire au revoir, de lever un malentendu, de pardonner…
Et puis, enfin, quand on croit que cela va mieux, le vide toujours aussi puissant revient au détour d’une musique, d’une odeur, d’une luminosité…
Tout cela laisse des traces en nous qui peuvent se transformer en mal-être, en dépression, en perte d’estime de soi, en maladies…
Parce qu’elle est hors du temps, l’hypnose permet d’aller à la rencontre de celle ou de celui qui est parti, pour serrer dans les bras, pour dire ce qui doit être dit et réparer ce qui doit l’être… avec la plus grande douceur.
Bérangère Lhomme