Au début, quand on apprend à travailler avec l’hypnose PTR, on a envie de parler « d’outil magique » tant les résultats obtenus rapidement peuvent être bluffants et la méthode sembler fascinante. Formé à l’approche centrée sur la personne (donc pas vraiment « dirigiste »), je me suis retrouvé, le temps du premier week-end de formation, dans un dilemme.
Une discordance (ou ce qui me semblait l’être) vite dépassée quand l’esprit dans lequel est pratiquée la PTR m’est apparu clairement. Rendre l’autonomie au patient était mon seul dessein et je découvrais alors qu’il était possible de la renforcer ! Là où Irvin Yalom dit (en parlant d’empathie) qu’il s’agit de regarder par la fenêtre du patient, je découvrais la possibilité d’entrer par la fenêtre (avec son approbation) et d’y jouer un rôle thérapeutique !
Dans le respect de la relation et avec la collaboration étroite du patient (dans un vrai esprit d’équipe !), je travaille aujourd’hui avec la PTR et l’envisage comme un outil thérapeutique et créatif puissant, un allié certain dans mon parcours de praticien !
Manuel Dang
