Ce qui m’a tout de suite séduite dans la PTR, c’est le mélange de techniques, la rapidité, le « zéro douleur ». Convaincue depuis longtemps que ressasser un traumatisme, le raconter encore et encore comme cela se fait au cours de certaines psychothérapies, ne pouvait pas le diminuer et encore moins l’évacuer, la PTR offrait enfin une autre approche.
Particulièrement sensible aux victimes d’abus sexuels, c’est sur elles que j’ai commencé à « tester » la méthode. Dés le début, je m’y suis sentie très à l’aise: de l’imagination pour deux si besoin, une certaine lenteur de « croisière », de la douceur pour celui qui voyage. Et tout de suite, des résultats surprenants : un souvenir d’attouchement douloureux depuis sept ans nettoyé en une séance; une impossibilité à prendre une douche suite à un viol dans les douches de la piscine, nettoyé; un cauchemar récurrent du gyrophare de l’ambulance qui emmène un père violent, nettoyé! Sans peur, sans douleur!
Depuis 2009, j’utilise la PTR régulièrement, et pas que pour les traumatismes sévères, bien que je trouve que c’est dans ces cas-là , précisément, que la technique est remarquable.
La formation dispensée par Gérald ne s’arrête pas, à mon avis, aux quelques heures passées ensemble. Nous apprenons la « technique », nous en percevons l’âme, Gérald y met toute sa conviction, toute sa foi. A nous de développer cet outil, au fil des séances, et si possible, avec la même simplicité que le formateur que je remercie.